« La fibre la plus coriace doit s'amollir dans le feu de l'amour. Si elle ne fond pas, c'est que le feu n'est pas assez fort. »
« C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas. »
« L'homme est soumis à l'obligation de se laisser guider dans toutes ses actions par des considérations morales. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« Le jardin de ce monde ne fleurit que pour un temps. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Le silence et la solitude sont des auges où mangent la haine et le mépris. »
« La non-violence est la loi de notre espèce tout comme la violence est la loi de l'animal. »
« A l'instant où l'esclave décide qu'il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »