« L'avenir, si tendu que soit notre désir, est une perspective sans profondeur. Il n'a vraiment nulle attache solide avec le réel. C'est pourquoi nous disons qu'il est dans le sein de Dieu. »
« Mais pour vivre une ascension d'être, il faut garder claire conscience de son départ. »
« La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. »
« L'histoire est toujours écrite par les gagnants. Lorsque deux s'affrontent c'est toujours celles des perdants qui disparaît. »
« Nous avons à vivre non point dans un monde nouveau dont il serait possible au moins de faire la description, mais dans un monde mobile, c'est-à-dire que le concept d'adaptation doit être généralisé pour rester applicable à nos sociétés en accélération. »
« La démocratie est le nom que nous donnons au peuple toutes les fois que nous avons besoin de lui. »
« Le temps, dans sa lutte contre l'homme, joue avec lui, et quand il s'ennuie, il le tue. »
« Le pain est le plus conventionnel et le plus frelaté des symboles de la nutrition : l'âme de l'homme n'est pas omnivore. »
« Regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l'avenir le bouleverse. »
« La fécondité est la chose du monde la mieux partagée. Avec la plus modeste éjaculation convenablement diluée, on pourra engrosser toute une province. »
« A partir de 65 ans, on se répète toujours, excepté en amour. »
« Il y a deux sortes d'hommes: ceux qui font l'histoire et ceux qui la subissent. »
« C'est à l'animus qu'appartiennent les projets et les soucis, deux manières de n'être pas présent à soi-même. A l'anima appartient la rêverie qui vit le présent des heureuses images. »
« L'homme en tant qu'homme ne peut vivre horizontalement. Son repos, son sommeil est le plus souvent une chute. »