« Veux-tu jouir de la présence divine, ô Hafiz? - Ne t'absente pas un instant de celle de ta bien-aimée. »
« A l'heure de l'adieu, en partant loin de toi, mes yeux se sont vidés tout d'un coup de lumière et je suis resté aveugle à force de pleurer. »
« N'essaie pas de retenir le vent, même s'il souffle au gré de ton désir. »
« Donne au vent un bouquet cueilli sur ton visage en fleurs, - Et je respirerai l'odeur des sentiers que tu foules. »
« Des amis, un flacon de vin, du loisir, un livre, un coin parmi les fleurs... Je n'échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir. »
« Prends la vie comme tu prends cette coupe, le sourire aux lèvres, même si ton cœur saigne. Ne gémis pas comme un luth et cache tes blessures! »
« Veux-tu posséder l'alchimie du bonheur? Vis à l'écart des mauvais compagnons. »
« Que m'importent les tulipes et les roses, puisque par la pitié du Ciel, j'ai, pour moi seul, tout le jardin. »
« Si, comme Alexandre, tu prétends à la vie éternelle, cherche-la sur les lèvres roses de cette ravissante beauté. »
« Lumière de mes yeux, tu es mon regard même: - Pourtant mes yeux sont noirs des larmes de la nuit. »
« Et je me suis écrié: «O Fortune, le soleil est levé et tu dors encore!» Et la fortune m'a répondu: «Malgré tout, ne désespère pas!» »
« Voici le printemps qui revient avec le charme des roses. Regarde leurs joues fraîches, et la plante amère de la tristesse sera déracinée de ton cœur. »
« Mon amour, comme le vent, quand tu passes sur ma tombe, - Dans ma fosse, de désir, je déchire mon linceul. »
« Des amis, un flacon de vin, du loisir, un coin parmi les fleurs... Je n'échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir. »