« Je suis l'Empire à la fin de la décadence, - Qui regarde passer les grands Barbares blancs - En composant des acrostiches indolents - D'un style d'or où la langueur du soleil danse. »
« Beautés mûres ou non, novices ou professes, - Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies. »
« L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable... - L'espoir luit comme un caillou dans un creux. »
« Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore - Comme ceux des aimés que la Vie exila. - Son regard est pareil au regard des statues, - Et, pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a - L'inflexion des voix chères qui se sont tues. »
« La lune blanche - Luit dans les bois. »
« La chair est sainte ! Il faut qu'on la vénère. »
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant - D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, - Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même - Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. »
« Si hier allait manger nos beaux demains ? »
« La foule est la mère des tyrans. »
« C'est bien la pire peine - De ne savoir pourquoi - Sans amour et sans haine - Mon cœur a tant de peine! »