« La vie est l'école de l'absence. On apprend à vivre sans les autres, sans ceux qui nous ont aimés et que nous avons aimés. »
« L'amour qui s'explique n'est pas l'amour. Il lui faut, pour être, sauter les principes et nous aimons précisément parce que nous ne savons pas pourquoi. »
« On ne libère pas un peuple, un peuple se libère lui-même. Tant qu'il s'érige des images de sa liberté, il se crée de nouvelles chaînes. »
« Pourvu que je ne parle ni de l'autorité, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, je puis tout imprimer librement, sous la direction, néanmoins, de deux ou trois censeurs. »
« Les maximes constituent la sagesse des nations. »
« En occupant les autres de leur propre intérêt, on les empêche de nuire à l'intérêt d'autrui. »
« Si Dieu est retenu ailleurs, ou s'il n'est que médiocrement intéressé par le déroulement de l'insignifiante aventure humaine, pourquoi nous acharner à arracher le masque consolateur dont il couvre pour nous le visage de son éternelle absence ? »
« L'amitié fait deviner des choses dont on ne parle pas. »
« Le doute, terrible trou noir de l'esprit, là où l'univers perd confiance en lui-même. »
« Les vrais départs, les plus tragiques, sont ceux qui n'auront jamais lieu. »
« Le ridicule ne tue pas, mais il met mal à l'aise. »
« Il y a quelque chose de sacré même dans les amours les plus banales, les relations les moins bien assorties, les rencontres les plus brèves. L'instinct bouleverse tout. »
« Il n'est pas nécessaire d'être avocat ou magistrat pour savoir que la légalité et la justice sont loin d'être synonymes. »
« La liberté, c'est un cadeau qu'on se fait à soi-même. »