« Car Je est un autre. Si le cuivre s'éveille clairon, il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident: j'assiste à l'éclosion de ma pensée... »
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. »
« Reconnais ce tour - Si gai, si facile: - Ce n'est qu'onde, flore, - Et c'est ta famille! »
« Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - - Et je l'ai trouvée amère. - - Et je l'ai injuriée. »
« Puisque de vous seules, - Braises de satin, - Le Devoir s'exhale - Sans qu'on dise: enfin. »
« Mais moi je ne veux rire à rien; - Et libre soit cette infortune. »
« C'est un trou de verdure où chante une rivière, - Accrochant follement aux herbes des haillons - D'argent; où le soleil, de la montagne fière, - Luit; c'est un petit val qui mousse de rayons. »
« La fausse modestie consiste à se mettre sur le même rang que les autres pour mieux montrer qu'on les dépasse. »
« La justice est l'amour guidé par la lumière. »
« Mais viendra le jour des adieux, - Car il faut que les femmes pleurent - Et que les hommes curieux - Tentent les horizons qui leurrent! »
« On appelle "s'oublier" reprendre son naturel. »
« L'amitié n'a de sens que si elle prête à se prouver par un sacrifice. »
« J'en arrive à me définir Dieu simplement : ce qui me manque pour comprendre ce que je ne comprends pas. »
« La tombe ferme un ciel pour en ouvrir un autre. »