« Il faut reconnaître que les hommes de l'aristocratie française ont presque toujours su dépenser l'argent très élégamment: ils n'ont fait de bassesses que pour en avoir. »
« Il doit y avoir dans les mots une merveilleuse puissance d'apaisement pour que tant d'hommes leur aient demandé de servir à leurs confessions. »
« Ceux qui connaissent les hommes savent que le regret de n'avoir pas fait une mauvaise action profitable est bien plus commun que le remords. »
« Les bonnes manières, c'est le prétexte de ceux qui voudraient en avoir de mauvaises de temps en temps. »
« L'Académie française, c'est comme la prostate : elle fait rire quand on en parle. Personne n'a jamais été fichu de savoir à quoi elle servait exactement, mais sur le tard, elle finit toujours par devenir pour tous les hommes un besoin pressant. »
« Il faut avoir le courage de regarder la mort en face : elle est là aussi dans la bêtise, les faiblesses, la laideur des autres, mais si on insiste un peu, ces mauvaises apparences se lèvent et c'est la vie qui apparaît. »
« Il est préférable d'avoir des idées saines et de mal les exprimer, que des mauvaises rhétoriquement bien amenées. »
« Je crois pouvoir dire d'un poste éminent et délicat qu'on y monte plus aisément qu'on ne s'y conserve. »
« Sa facilité de se pouvoir ainsi aiséement tourner d'une façon de vivre en une autre. »
« La politique, c'est pas compliqué, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour cela il faut juste avoir une mauvaise mémoire ! »
« Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite. »
« Un baiser, c'est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre. »
« Savoir bien se taire est plus malaisé que bien parler. »
« On dit : "La critique est aisée...", parfois on aimerait pouvoir dire : "Si la critique se taisait...". »