« Celui qui ne se sent pas offensé par l'offense faite à d'autres hommes, celui qui ne ressent pas sur sa joue la brûlure du soufflet appliqué sur une autre joue, quelle qu'en soit la couleur, n'est pas digne du nom d'homme. »
« Ecrire, c'est descendre dans la fosse du souffleur pour apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait, entre les mots, autour des mots, parfois au cœur des mots. »
« L'homme n'atteint pas tout ce qu'il espère.Les vents ne soufflent pas au gré des voiliers. »
« A tout remettre en question on devient hostile à soi-même, on se prend en dérision, on s'essouffle sur une détermination sans objet. »
« Si vous ne soufflez pas dans votre trompette, nul ne le fera à votre place. »
« Il est très mal vu d'être élégant dans les bons milieux intellectuels. Etre propre, c'est déjà une audace. »
« Qui s'est brûlé la langue n'oublie plus de souffler sur sa soupe. »
« Le corps : une paire de pincettes fixée à un soufflet et à une bouilloire, le tout monté sur des échasses. »
« Si l'on vous donne un soufflet, rendez-en quatre, n'importe la joue. »
« Les gens adoptent inconsciemment une attitude appropriée aux circonstances. Ainsi la même personne observée dans différents milieux offrirait une succession d'êtres n'ayant presque rien de commun avec eux. »
« Plus on tente de s'en sortir et plus on s'essouffle, plus on manque d'air. »
« Ce qui me console de souffler bientôt ma soixantième bougie, c'est que dans sexagénaire il y a sexe. »
« Il n'y a rien de plus oublieux qu'un peuple, il n'y a rien de plus fidèle. »
« Dans les milieux littéraires, quand on parle des poètes morts jeunes, ce sont les poètes morts vieux qui se mouchent. »