« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Lire c'est toujours interpréter. »
« C'est toujours un bonheur de faire tomber les masques et de se rendre compte que les gens nous préfèrent déguisé. »
« Les hommes sont toujours plus enfoncés dans la mort. Quel crime ont-ils commis pour vouloir s'en délivrer dans l'oubli ? »
« Il y a quelque chose de grisant à asséner les faits bruts et à observer sur le visage de l'autre les transformations qu'ils opèrent. »
« La pensée doit passer par le cœur pour être rendue active et prendre un sens. »
« Les choses que nous avons passent, et par leur nature éphémère même elles sont sans valeur. »
« Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »
« Si c'est vers une plus grande réalité que nous nous tournons, c'est à une femme de nous montrer le chemin. L'hégémonie du mâle touche à sa fin. Il a perdu contact avec la terre. »
« Il n'y a que deux maux bien réels dans le monde : le remords et la maladie ; le reste est idéal... »
« L'Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »