« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Le goût est la conscience du beau, comme la conscience est le goût du bon. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« L'écriture est parfois indélicate et, qu'elle soit bienveillante ou non, elle finit toujours par en dire trop ou trop peu. »
« J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« Le danger, c'est quand on se met à composer sa vie comme une oeuvre d'art. Le danger, c'est quand l'imagination n'écoute plus que sa propre poésie... »
« Quarante ans, bien sûr, c'est encore jeune mais on sent qu'il n'y a plus une minute à perdre, on sent que c'est l'été des Indiens de la vie. »
« ... Ce qui compte, ce n'est pas ce que fait quelqu'un, c'est quelqu'un. Sa présence. »
« Même lorsqu'on se croit heureux, le seul fait d'écrire nous fait voir ce bonheur-là comme une illusion... »
« Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait. »
« L'existence la plus intéressante est celle qui est la mieux remplie. »
« La jalousie est la même pour un cultivateur de la Gironde que pour un intellectuel parisien. »