« Si la famine vient, la suprême loi c'est le salut du peuple. »
« Si on ne voulait qu'être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont. »
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. »
« Rien ne contribue plus à l'attachement mutuel que la faculté du divorce : un mari et une femme sont portés à soutenir patiemment les peines domestiques, sachant qu'ils sont maîtres de les faire finir. »
« Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. »
« Un empire fondé sur les armes a besoin de se soutenir par les armes. »
« La gêne du commandement fatiguera comme celle de l'obéissance. »
« La France n'a et n'aura jamais de plus mortels ennemis que les Français exilés. »
« L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. »
« L'amour est une connaissance qui conduit l'amoureuse, ou l'amoureux, au-delà de lui-même et de l'objet de son sentiment. »
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »
« Autrefois on cherchait des armées pour les mener combattre dans un pays. A présent on cherche des pays pour y mener combattre des armées. »
« Ecouter est une politesse qu'un homme d'esprit fait souvent à un sot que celui-ci ne lui rend jamais. »
« La Parisienne ne mange pas, elle grignote ; elle ne cause pas, elle jabote ; elle ne marche pas, elle trotte. »