« Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers. »
« L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile. »
« Tu me consacres du temps, c'est le plus généreux de tous les cadeaux. »
« La photo fait du bruit, une déflagration dont l'écho se prolonge, et invente paradoxalement l'invisible silence des fêtes, des jeux, des pièces et des jardins. »
« La bonté, c'est la coquetterie des cheveux blancs. »
« Perdre, c'est connaître le vide. »
« Quand les gens racontent des mensonges, c'est que la vérité ne nous regarde pas, chacun a droit à son intimité. »
« Il est un silence plus calomnieux que le discours et j'ai mieux aimé quelquefois parler mal à propos que de me taire. »
« La culture, c'est le lieu où s'exerce l'activité humaine ; mêmes émotions, mêmes angoisses, mêmes désirs, mais pas nécessairement pour les mêmes choses. »
« Il y a toujours à perdre pour une femme à faire son amant de son ami, mais il y a beaucoup à gagner à faire son ami de son amant. »
« La bonté est le seul charme qui soit permis aux vieillards. C'est la coquetterie des cheveux blancs. »
« Les honneurs ne sont pas une fin en soi. Je les considère comme une incitation à s'en montrer digne. »
« Oui : ce seul mot qui cimente tous les mariages n'est peut-être si court que parce qu'on craint la réflexion. »
« La jeune génération n'est ni plus ni moins libre ou amorale que les générations qui l'on précédée. Seulement, elle néglige, elle, de tirer les rideaux. »