« De la dépouille de nos bois - L'automne avait jonché la terre: - Le bocage était sans mystère, - Le rossignol était sans voix. »
« Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! »
« L'angoisse, au fond, n'est qu'un dérivé de l'espoir. »
« ... Toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... »
« L'amour a besoin de la mémoire pour s'approfondir et durer. »
« La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action: l'initiative. »
« Rien de vraiment grand ne se fait sans une parcelle d'amour. »
« Quand les talons claquent à mon apparition, j'entends les cerveaux se fermer. »
« La parole engendre, elle ne fait pas qu'orner ou accompagner l'existence... »
« L'amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu'il soit, est un délice infini. »
« Un ami ce n'est pas encombrant. On le laisse quand on trouve mieux. »
« La pudeur est un voile dont on s'habille par amour pour une seule personne devant qui on est impudique. »
« La critique des sots est l'encens du génie. »
« Un chef se juge à la qualité de son état-major. »