« Les guerres comme les passions les plus amoureuses proviennent toujours de la distance entre le mot et la chose. »
« ... Toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... »
« ... On a beau le saisir par les yeux, un texte reste lettre morte si on ne l'entend pas. »
« Il y a des écrivains qui ne parlent que de leur difficulté, de leur douleur. Si j'écris c'est parce que j'ai envie d'écrire. »
« Lire, c'est d'abord... Donner - ou plutôt restituer - au texte sa dimension musicale. »
« Le temps n'est temps que parce qu'il passe. »
« Quand on ne fait pas tout pour être le premier, le devenir ou le rester, on ne demeure pas le deuxième. On tombe fatalement le dernier. »
« On demande pardon quand tout est gâché et que cette absolution tardive ne peut plus rien réparer. »
« La littérature existe pleinement non pas quand l'oeuvre est écrite, mais quand un lecteur remonte le cours des phrases et des mots pour devenir, par ce moyen, cocréateur de l'oeuvre. »
« Quand les talons claquent, l'esprit se vide. »
« Le journalisme, c'est le contact et la distance. »
« Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. »
« Pour tirer le meilleur parti des connaissances acquises, pour en extraire toute la richesse, il importe de ne pas s'y habituer trop vite, de se laisser le temps de la surprise et de l'étonnement. »
« Les choses sont ce qu'elles sont parce qu'elles étaient ce qu'elles étaient... »