« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, - Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs - Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille - Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. »
« Pour avoir l'air d'un Chinois en Chine, il ne faut jamais rougir. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« L'amour, tout comme la mort, est une étape du voyage où on arrive tous, un jour ou l'autre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le but de la société humaine doit être le progrès des hommes, non celui des choses. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Ce n'est point le perfectionnement des machines qui est la vraie calamité ; c'est le partage injuste que nous faisons de leur produit. »
« Les miracles, cela arrive, ou presque. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Il y a plus d'intimité, plus de correspondance de l'âme dans ce qu'une lettre fait penser que dans ce qu'elle dit. »