« La science est le tronc d'un baobab, qu'une seule personne ne peut embrasser. »
« L'abus de l'impôt tue le présent, l'abus du crédit dévore l'avenir. »
« Il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension. »
« Quiconque rêve d'une liberté sans limites et sans frein porte en soi le germe du fascisme, même s'il crie son antifascisme à tue-tête. »
« Demain tu seras un homme, et libre, à condition que tu ne retournes pas d'où l'éducation te détourne. »
« C'est l'âme des aïeux qui, voyant qu'elle va continuer de survivre, chante dans les violons, les soirs des noces. »
« La chance n'a rien à voir avec la raison ni avec la morale. Elle est d'essence magique, l'attribut d'un niveau précoce et juvénile de l'Humanité. »
« Il est mauvais que l'humanité s'efforce de raisonner trop et cherche à ordonner au moyen de la logique des choses inaccessibles au raisonnement. »
« Quand on avoue sa jalousie, on l'a déjà dépassée. Les vraies jalousies, on n'en parle pas. »
« La douleur, les déceptions et les idées noires n'ont pas pour but de nous aigrir, mais de nous mûrir et de nous purifier. »
« Qui jette son soulier sur ses bienfaiteurs va balancer dans la soupe distinguée de l'intelligence un gros pavé prosaïque : le Goulag et l'esclavage qu'il désigne. »
« Car l'homme n'est point une création solide et durable mais plutôt un essai et une transition; il n'est pas autre chose que la passerelle étroite et dangereuse entre la nature et l'esprit. »
« ... En amour, chacun, même le plus chanceux, commence nécessairement par une défaite. »
« Une éducation est réussie le jour où l'adolescent peut dire à ses parents et à ses maîtres : vous vous êtes trompés, votre univers, nous, on n'en veut pas. »