« Le corps : une paire de pincettes fixée à un soufflet et à une bouilloire, le tout monté sur des échasses. »
« Un homme civilisé, c'est celui qui aime mieux recevoir un coup de poing qu'une gifle. »
« Une gifle, cela ne blesse que l'orgueil. »
« Penser longtemps le texte au lieu de pouvoir l'écrire est le meilleur des tamis. »
« Le lecteur vulgaire s'assied face au texte et il ne voit rien que la sotte apparence des choses. Le critique au contraire se recule et se penche, rien ne lui échappe du contexte. »
« Dans un avion moderne, vous savez que vous volez plus vite que le son lorsque l'hôtesse vous lance une gifle avant que vous n'ayez ouvert la bouche pour lui débiter quelques gauloiseries. »
« Le téléphone n'est pas un traitement de texte. Il ne donne au locuteur qu'une seule chance. »
« Le personnage est d'abord un texte. »
« La gifle épouse toujours la forme de la joue. »
« La prison est une blessure pour les corps, pour les esprits ; aucun texte ne lui fait injonction d'être le mouroir des espoirs. »
« Quand que je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie Française. »
« Ainsi, dans le mouvement accéléré des évolutions sociales, le spectacle tourbillonne autour d'un pivot invisible : ce projet théâtral dont ne nous reste qu'une apparence, le texte. »
« Le plaisir d'un texte, le ravissement d'une interprétation ne sont pas liés au prix du livre ou de la chaine hi-fi. »
« Rêver, c'est dormir avec des illustrations dans le texte. »