« Ce que j'appelle vivre n'est pas autre chose que la conscience que l'humanité a d'elle-même. »
« La langue de Dieu, c'est le silence. Il peut être assourdissant, mais on y reconnaît sa voix. On ne discute pas avec cette voix. »
« Anglo-Saxons. Des neurasthéniques aux joues roses. »
« Le poète est essentiellement un homme qui a gardé au fond de lui-même le sens du mystère et la faculté de s'étonner. »
« La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain. »
« La langue humaine a été véritablement frappée d'impuissance à la tour de Babel. Elle a ses limites, ce sont celles de l'orgueil. »
« Il faut quelquefois se promener au fond de l'abîme. Même si je descends jusqu'en enfer, le bras de Dieu est assez long pour m'en retirer. »
« Il y a bien autre chose derrière la sexualité. Le corps a une ombre, l'âme a la sienne, on la connaît très mal. »
« La récompense des livres, c'est d'être lus. »
« Il faut sauver l'espérance. C'est le grand problème de ce siècle. »
« Si Dieu cessait de pardonner une seconde, notre terre volerait en éclats. »
« Rien ne ressemble plus à des vies ratées que certaines réussites. »
« Il me paraît certain que l'aboutissement normal de l'érotisme est l'assassinat. »
« Un journal est une longue lettre que l'auteur s'écrit à lui-même, et le plus étonnant est qu'il se donne à lui-même de ses propres nouvelles. »