« Il est bon de noter combien la charge affective des mots : bien-être, joie, plaisir est différente. Le bien-être est acceptable, la joie est noble, le plaisir est suspect. »
« Une action humaine n'est jamais gratuite et quand on croit connaître les mécanismes fondamentaux des comportements humains, on peut toujours déceler un égoïsme biologique et trivial dans toute action en apparence désintéressée. »
« L'Homme est un être de désir. Le travail ne peut qu'assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant au premier. Ceux-là ne travaillent jamais. »
« Le racisme est une théorie biologiquement sans fondement au stade où est parvenue l'espèce humaine, mais dont on comprend la généralisation par la nécessité, à tous les niveaux d'organisation, de la défense des structures périmées. »
« Le bonheur ou le malheur, à partir du moment où l'on possède de quoi se nourrir, se couvrir, se loger, on les porte en soi. »
« Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir. »
« On parle du droit à la vie, mais jamais du droit à la non-existence. Est-ce que vous avez décidé de naître ? Non, sans doute, mais ensuite, débrouillez-vous, même si vous naissez au Sahel en période de famine. »
« Il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi, que de rendre service à son voisin de palier. »
« Beaucoup d'entre nous mourront ainsi sans jamais être nés à leur humanité, ayant confiné leurs systèmes associatifs à l'innovation marchande, en couvrant de mots la nudité simpliste de leur inconscient dominateur. »
« Dire que Dieu n'existe pas, c'est déjà de la prétention, c'est prétendre connaître son absence. »
« Ce n'est pas l'Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance. »
« Il y a eu plus de crimes perpétrés au nom de l'Amour qu'au nom de la haine, qui a pourtant plus mauvaise presse. »
« Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connaît rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir s'il y aura autre chose à connaître. »
« Pendant que l'on cherche à comprendre, le temps passe et la vie avec lui. »