« Est-ce que toutes les villes ne sont pas les mêmes ? Elles sont des rues, des carrefours, des voitures qui avancent, des regards qui cherchent. »
« Que reste-t-il aux hommes, quand les guerres sont finies ? »
« C'est toujours par là que commencent les partisans de l'égalité: ils établissent les catégories et se mettent dans la première. »
« Je n'ai jamais cherché que cela en écrivant : communiquer avec les autres. »
« Ecrire, c'est surtout essayer de survivre. »
« C'est en faisant semblant d'être écrivain qu'on le devient vraiment. »
« ... Ce bruit qui ronge quand la plume accroche le long de l'écriture. »
« Plus rien n'était vrai.... Tout était mensonger, pareil aux histoires qu'on raconte aux enfants pour voir leurs yeux briller. »
« L'art est sans doute la seule forme de progrès qui utilise aussi bien les voies de la vérité que celles du mensonge. »
« Les mots ne sont pas assez nombreux pour courir aussi vite que la guerre. »
« La vie est une eau qui s'enfuit. »
« L'histoire de la pensée humaine est, pour les neuf dixièmes, l'histoire d'un vain jeu de cubes où les pièces ne cessent d'aller et venir, usées, abîmées, truquées, s'ajustant mal. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »