« La vie n'est pas une suite, mais un fouillis de bris et de ruptures entremêlés. »
« Il faut toujours un peu de talent pour survivre. »
« La justice humaine cause peut-être plus de maux qu'elle n'en compense, probablement plus qu'elle n'en prévient, certainement plus qu'elle n'en répare. »
« L'essence de la stratégie est le choix d'accomplir ses activités d'une manière différente de celle de ses concurrents. »
« Etrange est l'équilibre qui s'établit entre la page blanche, la machine à écrire, le corps, l'esprit, secrète osmose, jeu de vases communicants, alchimie. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Une société ne peut distancer ses concurrents que si elle peut établir une différence qu'elle peut préserver. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« L'hiver, cette saison de silence froid, mais aussi d'attente féconde. »
« L'arrogance précède la ruine, l'orgueil précède la chute. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »