« L'éducation ne change pas grand-chose aux manières ni aux goûts des gens. On naît avec un héritage. On passe une partie de sa vie à vouloir s'en défaire. »
« Il y a toujours dans l'être le plus fort une faiblesse à dorloter. »
« Le hasard: l'enchaînement des effets dont nous ignorons les causes. »
« On ne répète pas deux fois la messe pour les sourds. »
« Ce qui fait le bonheur des hommes c'est d'aimer à faire ce qu'ils ont à faire. C'est un principe sur lequel la société n'est pas fondée. »
« On ne donne rien de si bon marché que les compliments. »
« Les yeux d'un écrivain, pour être clairs, doivent êtres secs. »
« Tel passe pour un grand esprit qui ne serait qu'un sot s'il n'était pas ministre. »
« Ne vaut-il pas mieux parler tout seul que de ne pas parler du tout? »
« La réputation qu'on nous prête ne change rien à ce que nous sommes en réalité. Voilà pourquoi il faut mépriser les jugements plus ou moins faux que l'on porte sur nous. »
« L'amour ne se commande pas : n'aime point qui veut et le cœur ne se fixe pas toujours où il devrait. »
« La douleur morale est plus cuisante que la douleur physique ; l'ennui, la séparation, sont des maux capables de causer les pires ravages, même chez les personnes les plus plus fortes. »
« Quand on a affaire à la justice, il faut s'armer de patience. »
« Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau. »