« Qu'es-tu donc, toi qui m'aimes ? Le miroir où je me regarde ou l'abîme où je me perds ? »
« Céder une fois à la foule, c'est lui donner conscience de sa force et se condamner à lui céder toujours. »
« Il est malaisé de composer avec le monde sans se laisser décomposer par le monde. »
« Le premier devoir du philosophe est de dépoussiérer les vérités premières... »
« Beaucoup d'hommes sont doués de raison, très peu de bon sens. »
« L'homme pense par aphorismes. »
« La femme est inférieure ou supérieure à l'homme ; elle est rarement son égale. »
« Démontrer qu'une chose est rationnelle ne prouve pas toujours qu'elle soit raisonnable. »
« Si l'homme transforme avec peine ses manières de vivre, il change difficilement encore ses façons de penser. »
« Se révolter ou s'adapter, il n'y a guère d'autre choix dans la vie. »
« Notre seule vraie famille est celle des livres. On y éprouve un sentiment de perméabilité avec celui qui raconte : il donne tant de force, tant de frissons. »
« C'est toujours un grand mal que de juger dépassé ce qui est irremplaçable. »
« On aime non dans la mesure où l'on possède mais dans la mesure où l'on attend. »
« La libre pensée ne constitue souvent qu'une croyance, qui dispense de la fatigue de penser. »