« Quand on est malheureux, veut-on vraiment être consolé ? »
« Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé. »
« C'est fou comme la voix seule peut dire d'une personne qu'on aime - de sa tristesse, de sa fatigue, de sa fragilité, de son intensité de vivre, de sa joie. Sans les gestes, c'est la pudeur qui disparaît, la transparence qui s'installe. »
« L'alcool décape la petite couche de bonheur peinturluré pour découvrir la patine d'un matériau doux, uni, pâle comme la tristesse. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« Notre raison, déjà si insuffisante pour prévenir nos malheurs, l'est encore davantage pour nous en consoler. »
« La tristesse est un mur élevé entre deux jardins. »
« Les sages sont ceux qui ont compris que de ce que le commun des êtres appelle la vie il n'y a rien à tirer que froid et tristesse et qui sont partis, avec leur pensée, en quête d'autre chose qui est au-delà du froid et du chaud, du rire et des larmes. »
« La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle. »
« Il est de certaines douleurs qu'on ne cherche pas à consoler. »
« La philosophie a cela d'utile qu'elle sert à nous consoler de son inutilité. »
« Quand on vieillit, les colères deviennent des tristesses. »
« Comme le ver mange le vêtement, et la pourriture le bois, ainsi la tristesse de l'homme lui ronge le cœur. »
« C'est dans l'absolue ignorance de notre raison d'être qu'est la racine de notre tristesse et de nos dégoûts. »