« Ceux que nous appelions des brutes eurent leur revanche quand Darwin nous prouva qu'ils étaient nos cousins. »
« Baiser. Que de misères n'oublions-nous pas dans ces secondes de vertiges ! Et le châtiment, au sortit de ces enlacements, c'est le retour à la lucidité, le reflux du passé qui revient, de l'avenir qui se dessine. »
« Un seul spermatozoïde sur trois millions atteint l'ovule : chaque fornication est un holocauste. »
« Pour mener l'être humain vers la civilisation, il a fallu quelques millions d'années, alors que le retour au Néandertal prend moins d'une semaine. »
« N'oublions pas que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches, mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d'un arbre. »
« N'oublions pas que toutes les croyances populaires, même les plus absurdes en apparence, reposent sur des faits réels, mais mal observés. En les traitant avec dédain, on peut perdre la trace d'une découverte. »
« Le rire désarme, ne l'oublions pas. »
« Il n'y a pas de mathématiques modernes. Ces deux mots anodins font pourtant régner la terreur dans des millions de foyers où les parents, angoissés, "sèchent" sur des problèmes donnés à leurs fils en quatrième. »
« Ça se passe mal. Ça s'est vraisemblablement toujours mal passé sur notre planète. Peut-être que dans un avenir proche, des millions de gens vont s'installer sur une autre planète et que, dès lors, c'est sur cette autre planète que ça va mal se passer. »
« Nous parlions d'amour de peur de nous parler d'autre chose. »
« Nous oublions souvent de sentir la magie du moment présent et pourtant, c'est elle qui bâtit le scénario de notre vie. »
« Pour faire figure dans l'histoire, il faut massacrer par millions. »
« La terre compte cinquante-trois millions de français et trois milliards d'étrangers. »
« Je ne trouve pas injuste que les uns possèdent des millions et les autres rien, je trouve ça bête. »