« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Les fusils se sont transformés en apareils photographiques... On tire quand on a peur, mais, quand on est d'humeur nostalgique, on prend des photos. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« Il mourut, poursuivant une haute aventure, - Le Ciel fut son désir, la Mer sa sépulture; - Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau? »
« C'est là une des contradictions de la littérature, qu'il y a un temps pour vivre, et un temps pour écrire, et que, dans le temps où l'on écrit, on n'a guère celui de vivre. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Infini est le champ du roman. »
« Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture... »