« Grattez le Russe et vous trouverez le Tartare. »
« Il n'existe pas d'homme, si médiocre soit-il, qui n'ait connu, au moins durant une heure, le vertige d'être au-dessus de lui-même. La passion, comme les cyclones, fait voler indistinctement les branches saines et les feuilles sèches. »
« Les êtres ont la mobilité et l'éphémère durée des vagues ; seules les choses qui leur ont servi de témoins sont comme la mer et restent immuables. »
« La paternité traditionnelle est dans l'impasse. La paternité moderne se cherche. »
« Si la politique n'est pas tout, elle est en tout. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« A Paris, les mois se dépensent en menue monnaie et quand on jette le calendrier on est stupéfait de se trouver ruiné sans avoir rien acheté. »
« Le spirituel commande le politique et l'économique. L'esprit doit garder l'initiative et la maîtrise de ses buts, qui vont à l'homme par-dessus l'homme et non pas au bien-être. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« La plus grande vertu politique est de ne pas perdre le sens des ensembles. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Le sentiment de pouvoir du père traditionnel est lié au fait que la maisonnée dépend financièrement de lui. Si sa femme s'arrondit, c'est son pouvoir qui s'agrandit. »