« Remplir les journées, les soirées, occuper les jambes, les têtes, les mains, les ventres, les yeux ! Surtout ne pas se poser de questions. Rien qui puisse arrêter le va-et-vient général : consommer, produire, consommer, produire ! »
« "Les femmes sont dépensières" c'est ce qu'on dit quand une femme s'achète un maillot de bain. Un homme qui s'achète une Porsche assouvit une passion, faut pas confondre ! »
« Les liens invisibles laissent les marques les plus profondes. »
« Quand on est bien dans sa peau, voyager, c'est être ailleurs, ce n'est plus être loin. »
« La création n'avait d'autre utilité, d'autre vocation que de dire la liberté intime, profonde, de l'être humain, par-delà tout ce qui tend à la réduire, à la détruire même. »
« En amitié comme en amour, les illusions jouent parfois un rôle central. »
« Il n'y a que les causes perdues qui méritent qu'on les défende, que les questions sans réponse qu'il est nécessaire de poser. »
« "L'adulte" est mort. La cruauté des cours de récré règne aujourd'hui dans les bureaux feutrés des multinationales. »
« Tout le grand charme poignant de la vie vient peut-être de la certitude absolue de la mort. Si les choses devaient durer, elles nous sembleraient indignes d'attachement. »
« Il n'existe pas de lieu où rester quand on a perdu sa maison. »
« Il y a fort à parier que si l'acte sexuel dépendait de l'excitation et du plaisir de la femme comme il dépend de ceux de l'homme, l'espèce humaine aurait depuis longtemps disparu de la planète. »
« Dieu pleure. Le vrai. A cause du faux. Qui dirige le monde. »
« Le bonheur du moment, c'est ne pas vouloir être quelqu'un d'autre, ailleurs, à un autre moment. »
« La haine n'a jamais rien créé. »