« Malgré les revendications différentialistes actuelles, nous allons avec constance vers un modèle de ressemblance. Tous les hommes ne sont pas ambitieux, toutes les femmes ne sont pas des battantes. A peu de chose près, l'un est l'autre... »
« Deux angoisses de l'écriture : ne plus rien avoir à dire, n'avoir jamais fini de dire. »
« Il y a d'autres richesses que le bonheur. »
« La pensée est une sensation, l'une des plus belles peut-être. »
« Demeurer me serait une devise idéale, la pourrait-on seulement tenir. »
« L'obligation au bonheur est totalitaire, et c'est la tyrannie de l'époque. »
« Pas plus sans doute que l'on aime ou que l'on souffre, il ne faut dire que l'on écrit. »
« L'amour n'est donc pas une condition inévitable de la vie, il n'en est qu'une circonstance, un désordre, une époque... Que dis-je? Un malheur! Une crise... »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »