« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Si Dieu nous prend un à un nos amis, c'est pour faire d'eux les étoiles de notre espérance et de notre ciel. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« En refusant d'être goutte d'eau tu acceptes d'être océan. »
« Sans l'incertitude l'aventure n'existerait pas. »
« En pardonnant trop à qui a failli, on fait injustice à qui n'a pas failli. »
« L'école est le berceau de la République. »
« Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent... »
« L'amour à sens-unique n'a pas de sens. L'amour est fait de deux morceaux, de deux parties égales que l'on rassemble pour former un tout, une boule ronde, une pomme. »
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« A 20 ans, la femme est instable, c'est l'Asie. A 30 ans, elle est ardente, c'est l'Afrique. A 40, elle est technique, c'est l'Amérique. A 50, elle est hors circuit, c'est l'Australie. A 60, elle regrette de n'avoir pas joui plus de la vie, c'est l'Europe. »
« Etrange, cette vie prêtée et aussitôt retirée. Dieu, s'il existait, manquait décidément de générosité. »
« Achetez la presse, et vous serez maîtres de l'opinion, c'est-à-dire les maîtres du pays. »