« Il vaut mieux être le dernier des lions que le premier des renards. »
« Il y a dans la vie des instants de bonheur qu'aucun poème ne peut résumer. »
« La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie. »
« Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé. »
« On ne doit jamais écrire que de ce qu'on aime. L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun, dans la promenade à travers la vie. »
« Les fées nous endorment, nous ouvrent les portes de leur royaume, qui se referment sur nous sans qu'elles aient pris la précaution de nous en remettre la clé. »
« Que nous vaut la liberté sans le pouvoir d'agir ? C'est une belle lampe magique dont la lumière, le secret nous est inconnu. »
« Le hasard est une loi que tout le monde applique sans le savoir. »
« La liberté n'est que la forme d'une grande idée dont nous n'avons pas complètement perdu le souvenir. »
« En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes ; car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun. »
« Il n'y a pas de désir que la puissance de l'analyse ne parvienne à dissoudre. »
« Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable. »
« Partir, c'est mourir un peu. Poursuivre le voyage, c'est peut-être ressusciter. Le vrai voyageur, c'est celui qui jamais ne tente de revenir en arrière. »
« Les affaires n'attendent pas ; elles viennent généralement très vite à maturité et se gâtent quand on les néglige. »