« Le couple repose sur un mythe fusionnel. Comme si nous ne faisions qu'un. Alors que nous sommes définitivement deux. »
« Le temps brise et disperse la réalité, ce qui reste devient mythe et légende. »
« C'est une mission de l'intellectuel que d'empêcher la métamorphose d'un moyen politique en article de foi, en mythe. »
« Aliénant et culpabilisant pour les femmes, le mythe de l'instinct maternel se révèle ravageur pour les enfants, et en particulier pour les fils. »
« Jouir comme la foule du mythe inclus dans toute banalité, quel repos... »
« Quand j'affirme que la maladie mentale est un mythe, je dis simplement que ces problèmes ne sont ni médicaux ni mentaux. »
« Pour détruire la racine du mythe, il faut anéantir la semence même de l'homme. »
« On dit que la vérité embête l'homme et il est juste qu'elle l'embête, parce qu'elle n'est pas gaie. Le mensonge, le mythe, la religion sont bien plus consolants. Il est plus agréable de se figurer le génie sous la forme d'une langue de feu de le voir une névrose. »
« Il faut aux vérités de la science de belles histoires pour que les hommes s'y attachent. Le mythe, ici, n'est pas là pour entrer en concurrence avec le vrai, mais pour le rattacher à ce à quoi les hommes tiennent et qui les font rêver. »
« ... Le mythe humaniste de l'homme sur-naturel s'est reconstitué au cœur même de l'anthropologie, et l'opposition nature/culture a pris forme de paradigme, c'est-à-dire de modèle conceptuel commandant tous ses discours. »
« Le monde souffre de ne pas avoir assez de mendiants pour rappeler aux hommes la douceur d'un geste fraternel. »
« Le caractère le plus profond du mythe, c'est le pouvoir qu'il prend sur nous, généralement à notre insu. »
« C'est un mythe que le mâle soit fait pour compléter la femme dans le mariage. Il n'y a que dans l'accouplement qu'ils ne se dépossèdent pas, parce qu'ils agissent en bêtes. »
« On ne peut contraindre personne à se montrer fraternel. »