« Au réveil d'un doux rêve, on voudrait se rendormir pour le continuer ; mais vainement on s'efforce d'en ressaisir les vagues traces, comme les plis de la robe d'une femme aimée disparaissant derrière une portière qu'on ne pourrait soulever. »
« Il est mauvais que l'humanité s'efforce de raisonner trop et cherche à ordonner au moyen de la logique des choses inaccessibles au raisonnement. »
« La plupart des disputes entre automobilistes viennent du fait que la moitié d'entre eux essaie de conduire assez vite pour épater leur petite amie, alors que l'autre moitié s'efforce de conduire assez lentement pour calmer leur femme. »
« Celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur. Car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut pas voir le fond : elle est si craintive, elle a si peur de se noyer ! »
« Le désir est l'essence même de l'homme, c'est à dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. »
« L'art s'était efforcé de tout temps de donner un moyen d'expression à ce besoin inexprimé de divin qui est en nous. »
« Le bonheur exige du talent. Le malheur pas. On se laisse aller. On s'efforce. C'est pourquoi le malheur plaît et le bonheur effraye la foule. »
« Efforce-toi de ne pas être de ton temps. »
« Chacun a une idée confuse d'un bien où son âme puisse se reposer ; il le désire, par suite, il s'efforce d'y atteindre. »
« La générosité est un désir par lequel un individu s'efforce d'assister les autres hommes et d'établir entre eux et lui un lien d'amitié. »
« Toutes les fois que la tyrannie s'efforce de soumettre la masse d'un peuple à la volonté d'une de ses portions, elle compte parmi ses moyens les préjugés et l'ignorance de ses victimes. »
« Ne t'efforce pas de bannir la douleur et le doute, dans le vacarme du plaisir bruyant; la paix que tu recherches à l'extérieur ne se trouve qu'à l'intérieur. »
« Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal. »
« Ne t'efforce pas d'être trop fin pour éviter qu'un homme fin naturellement ne remarque par hasard que tu es, en réalité, comme tu aimerais qu'il fût. »