« On demande pardon quand tout est gâché et que cette absolution tardive ne peut plus rien réparer. »
« La littérature existe pleinement non pas quand l'oeuvre est écrite, mais quand un lecteur remonte le cours des phrases et des mots pour devenir, par ce moyen, cocréateur de l'oeuvre. »
« Il faut un minimum de confort pour pratiquer la vertu. »
« Le but de la philosophie n'est pas de savoir ce que les hommes ont pensé, mais bien qu'elle est la vérité des choses. »
« Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle. »
« Ecrire est un grand amour. L'amour est le cycle de la parole. »
« Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! »
« L'angoisse, au fond, n'est qu'un dérivé de l'espoir. »
« Beaucoup de biens ne se produiraient pas s'il n'y avait pas de mal dans les êtres. »
« Si nous résolvons les problèmes de la foi par seule voie d'autorité, nous posséderons certes la vérité mais dans une tête vide ! »
« L'amour a besoin de la mémoire pour s'approfondir et durer. »
« La parole engendre, elle ne fait pas qu'orner ou accompagner l'existence... »
« L'amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu'il soit, est un délice infini. »
« Un ami ce n'est pas encombrant. On le laisse quand on trouve mieux. »