« Il y a les très beaux et les très laids. Quant à la peau et ses histoires de couleurs, ce sont des caprices de la géographie, rien de plus. »
« Il ne suffit pas de "voir" un objet jusque-là invisible pour le transformer en objet d'analyse. Il faut encore qu'une théorie soit prête à l'accueillir. »
« L'apprentissage de la logique, de l'analyse, la pratique de la raison, la recherche de documents, l'expression sont-ils favorisés par les nouveaux médias ? »
« La solitude est utile. Il faut parfois ne parler qu'avec soi-même. On entend alors de dures vérités ou d'agréables mensonges selon qu'on s'analyse ou qu'on s'imagine. »
« La plupart du temps, ce sont l'humeur et les caprices de la femme qui produisent les mauvais ménages. »
« Trois ans d'analyse : soixante-dix mille francs. Tout ça pour apprendre que ta mère couche avec ton père. Et qu'en plus elle aime ça ! »
« Une marchandise paraît au premier coup d'oeil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c'est une chose très complexe, pleine de subtilité métaphysique et d'arguties théologiques. »
« Je bois trop ! La dernière fois que j'ai fait une analyse d'urine, il y avait une olive dedans. »
« La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être, s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées, la communication des âmes. »
« Le scepticisme, l'incertitude, ultime position où aboutit la raison exerçant son analyse sur elle-même, sur sa propre validité, est la base sur quoi le désespoir du sentiment vital va fonder son espérance. »
« Un marché est la combinaison des comportements de milliers de personnes répondant aux informations, à la désinformation et à leurs caprices. »
« L'antipathie analyse mieux, mais la sympathie seule comprend. »
« Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. »
« La supériorité des occidentaux tient, en dernière analyse, au capitalisme, c'est-à-dire à la longue accumulation de l'épargne. C'est l'absence de capitaux qui rend les peuples sujets. »