« Quel est le grand dragon que l'esprit ne veut plus appeler ni Dieu ni maître ? "Tu dois" s'appelle le grand dragon. Mais l'esprit du lion dit : "Je veux". »
« Qu'est-ce donc que l'amour, si ce n'est de se comprendre et de se réjouir en voyant quelqu'un d'autre vivre, agir et sentir différemment de nous, parfois même à l'opposé ? »
« Il faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes. »
« La mère de la débauche n'est pas la joie mais l'absence de joie. »
« Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons... »
« La connaissance poétique est celle où l'homme éclabousse l'objet de toutes ses richesses mobilisées. »
« A trop admirer les vertus des autres on peut perdre le sens des siennes propres tant et si bien qu'en ne les exerçant plus, on les oublie complètement sans recevoir pour autant celles des autres en compensation. »
« Il suffit de forger des noms nouveaux, de nouvelles appréciations et de nouvelles probabilités pour créer à la longue aussi des "choses" nouvelles. »
« Accepter d'autrui qu'il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance. »
« Doué d'une vue plus subtile, tu verras toutes les choses mouvantes. »
« Aussitôt qu'on nous montre quelque chose d'ancien dans une innovation, nous sommes apaisés. »
« Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre. »
« Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l'histoire entière du devenir se répète en abrégé ? »
« Ma seule ambition de poète est de recomposer, de ramener à l'unité, ce qui n'est que fragment, énigme, effroyable hasard. »