« Je crois encore qu'on pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire. »
« Ce que le lecteur veut, c'est se lire. En lisant ce qu'il approuve, il pense qu'il pourrait l'avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place. »
« Celui qui pense qu'on ne peut pas changer le passé c'est qu'il n'a pas encore écrit ses mémoires. »
« On n'écrit pas librement tant qu'on pense à ceux qui vous liront, on n'écrit pas bien tant qu'on ne pense pas à eux. »
« Ce que le lecteur veut, c'est se lire. En lisant ce qu'il approuve, il pense qu'il pourrait l'avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place, de dire ce qu'il n'a pas su dire, et que selon lui il dirait mieux. »
« On pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire. »
« L'écriture est comme la marche à pied: moins on y pense, meilleur c'est! »
« La radio semeuse de paroles et quêteuse d'écoute n'a-t-elle pas, comme l'écrit, fondamentalement partie liée avec le concept, la pensée, l'intelligence critique ? »
« Quand j'ai fait un beau tableau, je n'ai pas écrit une pensée. C'est ce qu'ils disent. Qu'ils sont simples! Ils ôtent à la peinture tous ses avantages. »
« Pour bien lire ce qu'on a écrit il faut, en le lisant, le repenser. »
« Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable. »
« L'imprimerie est à l'écriture ce que l'écriture avait été aux hiéroglyphes : elle a fait faire un second pas à la pensée. »
« Contrairement à ce que pensent les gens, l'écriture n'est pas un exutoire et ne permet pas d'aller mieux, à moins de la vivre comme une cure analytique. »
« L'écriture, c'est un autre rapport au temps, un autre rapport à la pensée et à la perception du monde qui vous entoure. »