« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« On voit le passé meilleur qu'il n'a été; on trouve le présent pire qu'il n'est; on espère l'avenir plus heureux qu'il ne sera. »
« Je ne sépare point l'idée de bonheur de l'idée de perfection. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Supposer aux autres verbalement et avec un air de confiance, les vertus dont on a besoin en eux, afin qu'ils se les donnent au moins en apparence et pour le moment. »
« Ne vous permettez jamais que des folies qui vous feront grand plaisir. »
« Il me semble voir beaucoup d'hommes sur un toit, les uns glissent, et les autres tombent ; la vie n'est pas autre chose. »
« Les seuls qui se rapprochent de vous dans le malheur sont les créanciers. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Rien, sinon une défaite, n'est aussi mélancolique qu'une victoire. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Nous vivons avec nos défauts comme avec les odeurs que nous portons: nous ne les sentons plus; elles n'incommodent que les autres. »