« Le joueur d'échecs, comme le peintre ou le photographe, est brillant... Ou mat. »
« La prison n'est qu'un espace muré qui cache les échecs de la sociétié. »
« Pour faire une pièce amusante, le grand secret est d'être paresseux. Alors au lieu de faire des phrases, on fait des mots. »
« Comprendre le sens d'un mot, c'est savoir quelles phrases il est possible de construire à partir de lui. »
« Mais n'est-ce pas déjà l'insulter injurieusement que d'appeler les échecs un jeu ? »
« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Les échecs sont encore plus proches de l'art de l'assassinat que de l'art de la guerre. »
« Si vous faites attention, non à ce que vous pensez mais à la forme de votre pensée, vous vous apercevez que vous faites rarement des phrases complètes. Il y a des morceaux de rêves, un fantasme, un souvenir, des chansons. On a des scies dans la tête. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Quelques phrases ont la forme d'une chandelle. Elles en ont aussi le pouvoir éclairant. »
« Les femmes, me semble-t-il, aiment qu'on les capture dans un filet de phrases. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »