« Le livre est un maître qui ne se lasse point ; il est à la disposition du lecteur, pour se répéter, puisque celui-ci n'a qu'à relire la phrase mal comprise. »
« Aussi longtemps que l'homme aime une femme, fut-ce la moindre d'entre elles, il est réduit en esclavage, comme le jeune veau qui tète sa mère. »
« Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. »
« Il n'y a aucune tradition "indépassable" qui puisse justifier la terreur, la mutilation, la torture, l'esclavage de toute personne humaine. »
« L'ennemi du Noir n'a-t-il pas été le Noir lui-même, depuis le temps de l'esclavage jusqu'aujourd'hui ? »
« Le bien et le mal attendent l'homme au sortir de l'enfance : celui qui choisit le mal est en fuite de l'homme et celui qui choisit le bien est sur le chemin de sa libération ! »
« Toute phrase doit être en soi un monument bien coordonné, l'ensemble de tous ces monuments formant la ville qui est le Livre. »
« C'est une grande force pour une phrase que le fait de sentir ou de ne pas sentir un homme derrière elle. »
« Partout où il y a de l'esclavage, il ne peut y avoir éducation. »
« Le paradoxe, ou la clé, ou l'attrape-nigaud, c'est que l'affirmation de notre volonté est le fondement de notre esclavage, tandis que notre soumission est la condition de notre liberté. »
« J'ai découvert ce qui faisait de toi un esclave : tu es ton propre argousin. Tu es seul et unique responsable de ton esclavage. Toi et personne d'autre. Moi, je te dis : ton seul libérateur c'est toi ! »
« Les Français veulent l'égalité, et quand ils ne la trouvent pas dans la liberté, ils la souhaitent dans l'esclavage. »
« Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue. »
« Ce n'est pas parce que l'on sort une grande phrase qu'on est un grand homme. »