« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. »
« Dans ces moments d'intense découragement, une phrase maladroite peut achever les plus vaillants. Un message sincère peut, en revanche, ressusciter les volontés moribondes. »
« La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas. »
« Entre gens de même sincérité, point besoin de serments. Il suffit d'une phrase fermement dite. »
« "Le droit à l'erreur", toute petite expression, tout petit bout de phrase, mais qui te le donnera ? Qui, à part toi ? »
« On ne manque jamais d'amis à table ; on en trouve peu dans les moments difficiles de la vie. »
« Les mots me font l'effet d'un pensionnat de petits garçons que la phrase mène en promenade. »
« Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors ! »
« C'est parfois une épine cachée et insupportable que nous avons dans la chair qui nous rend difficiles et durs avec tout le monde. »
« Une phrase française, ça se compose d'un sujet, d'un verbe et d'un complément direct. Et quand vous aurez besoin d'un complément indirect, venez me trouver. »
« On a aussi peu de liberté maintenant qu'il y a vingt ans : faire l'amour était alors interdit aux jeunes filles ; maintenant c'est presque devenu obligatoire. Les tabous sont les mêmes. »
« Comme les homards, les jeunes filles ont l'extérieur exquis. Comme les homards, elles rougissent quand on veut les rendre comestibles. »
« Les affaires de l'Etat sont faciles à trancher, les affaires de famille sont difficiles à tirer au clair. »
« La maison familiale est une prison pour les jeunes filles et une maison de correction pour les femmes. »