« Le livre est un maître qui ne se lasse point ; il est à la disposition du lecteur, pour se répéter, puisque celui-ci n'a qu'à relire la phrase mal comprise. »
« A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance. »
« Toute phrase doit être en soi un monument bien coordonné, l'ensemble de tous ces monuments formant la ville qui est le Livre. »
« C'est une grande force pour une phrase que le fait de sentir ou de ne pas sentir un homme derrière elle. »
« Tous les docteurs ne sont que des charlatans. Et tous les malades aussi. Seule la marine est honnête en Angleterre. »
« Ne plaignez pas les malades ni les infirmes. Vous blesseriez votre âme avec des blessures qui n'ont entamé que leurs illusions. »
« Les criminels savent pourquoi ils sont condamnés, pas les malades. »
« Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent. »
« Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue. »
« Vous êtes tombés malades, vous êtes tombés en amour, vous êtes tombés dans l'escalier ; donc toute la problématique est dans la chute ! »
« Ce n'est pas parce que l'on sort une grande phrase qu'on est un grand homme. »
« La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir. »
« Il faut mener les hommes passionnés comme des enfants et des malades, par des espérances vaines. »
« La forte santé incline aux abus. Voilà pourquoi ce sont les malades qui durent et les bien-portants qui claquent. »