« Au cours des siècles, l'histoire des peuples n'est qu'une leçon de mutuelle tolérance. »
« La nature des peuples est d'abord cruelle, puis sévère, puis clémente, puis délicate et, pour en finir, dissolue. »
« Les souvenirs sont façonnés par l'oubli comme les contours du rivage sur la mer. »
« Ressasser des souvenirs est un signe de vieillesse. »
« C'est une grande force pour une phrase que le fait de sentir ou de ne pas sentir un homme derrière elle. »
« Les souvenirs d'un homme constituent sa propre bibliothèque. »
« Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse aux moutons. »
« Il est tellement facile d'écrire ses souvenirs quand on a une mauvaise mémoire. »
« Les peuples passent, les trônes s'écroulent, l'église demeure. »
« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »
« Il est regrettable pour l'éducation de la jeunesse que les souvenirs sur la guerre soient toujours écrits par des gens que la guerre n'a pas tués. »
« Autant dire que nous ne savons plus notre langue et qu'à force d'apprendre celle des autres peuples, nous avons laissé la nôtre vieillir et se dessécher. »
« Malheureux, qui ne peut se réfugier dans ses souvenirs. »
« Les souvenirs restent dans nos têtes, imprimés, et si on trouvait une technique pour qu'ils resurgissent ? »