« Il y a quatre types idéals : le crétin, l'imbécile, le stupide et le fou. Le normal, c'est le mélange équilibré des quatre. »
« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Il faut plus d'esprit pour faire l'amour que pour conduire des armées. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Si vous faites attention, non à ce que vous pensez mais à la forme de votre pensée, vous vous apercevez que vous faites rarement des phrases complètes. Il y a des morceaux de rêves, un fantasme, un souvenir, des chansons. On a des scies dans la tête. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Les ronces et les épines poussent sur la trace des armées. »
« Quelques phrases ont la forme d'une chandelle. Elles en ont aussi le pouvoir éclairant. »
« Les femmes, me semble-t-il, aiment qu'on les capture dans un filet de phrases. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »
« Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent. »
« Les machines reproductrices que l'ordre a fabriquées et répandues partout, ce ne sont pas les gouvernants, les armées, les polices, les institutions, les lois : ce sont nos propres cervelles. Décapitez l'ordre et gardez vos têtes: l'ordre repousse. »
« C'est le lot des mal-aimées de se raccrocher des heures voire des jours à des bouts de phrases écervelées. »