« Garde-toi de donner par force aux enfants l'aliment des études, mais que se soit en le mêlant à leur jeux, afin d'être encore plus capable d'apercevoir quelles sont les inclinations naturelles de chacun. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La justice de l'intelligence est la sagesse. Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure. »
« La nécessité est la mère de l'invention. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« La faim est un nuage d'où il tombe une pluie de science et d'éloquence. La satiété est un autre nuage qui fait pleuvoir une pluie d'ignorance et de grossièreté. »
« Le vin est le lait des vieillards. »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l'intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie. »