« L'homme est incapable de vivre seul, et il est incapable aussi de vivre en société. »
« L'Etat est gouverné par le rebut de toutes les carrières honorables. »
« Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. »
« Le livre est l'ami de la solitude. Il nourrit l'individualisme libérateur. Dans la lecture solitaire, l'homme qui se cherche lui-même a quelque chance de se rencontrer. »
« Si les chiffres ne mentent pas, il arrive que les menteurs chiffrent. »
« Le bonheur ne consiste point à parcourir cent kilomètres en une heure, à s'élever dans l'atmosphère sur une machine ou à converser par-dessus les océans, mais bien, surtout, à être riche d'une belle pensée, content de son travail, honoré d'affections ardentes. »
« Le monde a deux histoires : l'histoire de ses actes, celle que l'on grave dans le bronze, et l'histoire de ses pensées.... »
« L'amour est un don, la volupté une servitude, et, entre cette servitude et la joie, il n'y a certes aucune commune mesure. »
« Il n'y a de mauvais livres que pour les mauvais lecteurs. - La vie ne salit que les âmes basses! »
« La culture est ce qui fait d'une journée de travail une journée de vie. »
« Nombre d'actions humaines sont commandées par une sorte d'intérêt que l'on appelle, en propre terme, le désintéressement. »
« L'action ne remplace pas la méditation. »
« Il faut, à certaines heures, que l'homme soucieux, anxieux, tourmenté, se retire dans la solitude et qu'il ouvre un livre pour y chercher un principe d'intérêt, un thème de divertissement, une raison de réconfort et d'oubli. »
« Je me méfie de la contagion des machines. »