« L'amour, n'est-il donc qu'une idée, qu'un rêve irréalisable ? Une recherche désespérée de la perfection ? Ne peut-il pas se traduire par des gestes imparfaits, préparer un repas, aller travailler, sans pour autant perdre sa splendeur ? »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Les puissants des cieux, comme ceux de la terre n'accordent leurs faveurs qu'à ceux qui leur renvoient l'image de leur propre gloire. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« La mémoire est l'art magique de la composition. »
« L'amour et les affaires, c'est une drôle de paire. Ça va aussi bien ensemble que délicatesse et ambition. »
« Ce qui est le pire, au fond, ce n'est pas de renoncer à un être. On finit toujours par trouver des raisons. C'est de renoncer à ce qu'il représente dans une vie. »
« L'amour est une lutte contre la partie de soi-même que l'on voit réfléchie dans l'autre. »
« Pour écrire, il faut se reprendre, soi. Etre capable d'entendre rire les pierres si l'on veut saisir sa propre voix. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Le désir, le souvenir, l'espoir. Les trois temps d'un amour. »
« Le calme qui évoque la paix dans la nature, fait toujours présager, dans l'entourage des humains, quelque sinistre catastrophe, comme si leur état normal était l'agitation, le bruit et la fureur. »
« Quand on vise le cœur, on frappe toujours ailleurs. »
« On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même. »