« La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir. »
« Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, dans une société où les masses laborieuses végètent dans la misère, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de «liberté» réelle et véritable. »
« Les excès dans la vie sexuelle sont un signe de dégénérescence bourgeoise. »
« L'homme détaché écrit le testament du bonheur le jour même de sa naissance. »
« En littérature, il y a des marchands d'idées et des marchands d'image. L'image va plus loin. Elle nous remet devant Dieu, notre destin, nos fautes, notre rédemption. »
« Philosopher, c'est se comporter vis-à-vis de l'univers comme si rien n'allait de soi. »
« Le mourant est dans la situation d'un homme qui sort de chez soi sans la clef et ne peut plus rentrer parce que la porte fermée ne s'ouvre que du dedans. »
« La poésie, c'est comme le radium; pour en obtenir un gramme, il faut des années d'effort. »
« Il n'y a pas de libertin un peu ancré dans le vice qui ne sache combien le meurtre a d'emprise sur les sens. »
« Le génie, c'est un Africain qui invente la neige. »
« C'est en plein tintamarre qu'il faut prêter l'oreille au chuchotement imperceptible de Dieu. »
« Le présent, c'est-à-dire la quotidienneté ambiante, nous assiège de toutes parts et ne cesse de nous convier à l'oubli des choses révolues. »
« Les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes. »
« Le jour même où le sentiment se déclare, nous prenons nos dispositions pour n'être pas surpris par son déclin. »