« Il semble que c'est le diable qui a tout exprès placé la paresse à la frontière de plusieurs vertus. »
« Dieu a permis, pour punir l'homme du péché originel, qu'il se fît un dieu de son amour-propre pour en être tourmenté dans toutes les actions de sa vie. »
« Les vertus sont frontières des vices. »
« Il faut gouverner la fortune comme la santé : en jouir quand elle est bonne, prendre patience quand elle est mauvaise. »
« En vieillissant on devient plus fou et plus sage. »
« La modération des personnes heureuses vient du calme que la bonne fortune donne à leur humeur. »
« La plus juste comparaison que l'on puisse faire de l'amour, c'est celle de la fièvre. »
« La renommée des grands hommes devrait toujours se mesurer aux moyens dont ils ont usé pour l'acquérir. »
« Le plus dangereux ridicule des vieilles personnes qui ont été aimables, c'est d'oublier qu'elles ne le sont plus. »
« La clémence des princes n'est souvent qu'une politesse pour gagner l'affection des peuples. »
« Il y a des personnes à qui les défauts siéent bien, et d'autres qui sont disgraciées avec leurs bonnes qualités. »
« Le sage trouve mieux son compte à ne point s'engager qu'à vaincre. »
« On loue et on blâme la plupart des choses parce que c'est la mode de les louer ou de les blâmer. »
« Il n'est jamais plus difficile de bien parler que quand on a honte de se taire. »