« Ce qui m'oblige d'écrire, j'imagine, est la crainte de devenir fou. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« Il faut choisir parmi les rêves qui réchauffent le mieux l'âme. »
« La littérature, je l'ai, lentement, voulu montrer, c'est l'enfance enfin retrouvée. »
« La volupté excessive agrandit le cœur, le dévaste et l'oblige à la dureté. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. »
« Les absents ont toujours tort. »
« L'humour seul répond toutes les fois qu'est posée la question dernière sur la vie humaine. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Heureux les corps! - Ils ont la paix quand ils se couchent, - Et le néant quand ils sont morts. »
« L'érotisme est dans l'approbation de la vie jusque dans la mort. »
« La critique est aisée et l'art est difficile. - C'est là ce qui produit ce peuple de censeurs, - et ce qui rétrécit les talents des auteurs. »
« La franchise est le moyen le plus déguisé d'être malveillant à coup sûr. »